« La vie est encore elle-même un thérapeute très efficace. » Karen HORNEY
LIMINAIRES
« Savoir écouter, oser intervenir », telles sont les qualités premières du thérapeute stratégique selon John Weakland, l’une des figures de proue de l’école de Palo Alto.
Tout l’art – pragmatique et esthétique – du changement tient ainsi, pour l’un des maîtres d’oeuvre de la «thérapie brève stratégique», en la maîtrise d’une « écoute active et spécifique » s’employant non pas seulement à dire et à faire dire – pour reprendre la formule d’Alain Blanchet (Blanchet, 2015, 2016) –, mais aussi et surtout à agir et à « faire faire ». Le sillon que ce modèle n’a cessé de tracer depuis plusieurs décennies maintenant consiste en effet à affirmer que c’est l’expérience in fine qui est correctrice.

